1. |
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LE 8EME JOUR
aujourd’hui le 8ème jour et c’est le tiens, une classe faite de rien, partout sur l’Atlas quoi que tu fasses fait le bien
et laisse de la place à ton voisin, c’est la fin des feintes
de la force dans un écrin de crainte et dans le corps un cœur plein de plaintes
évite le faux et vis ta vie comme un intense conte
et vite car le décompte est d’86 400 secondes
bienvenue dans ce monde avec ses bombes et ses tombes
aussi vrai qu’y’ a des cons au balcons y a des bons dans les combles
et de l’ombre on rallumera les torches, plus de leçon de cloches
à la tête de pays plus endettés que mes proches
qui s’accrochent, pour plus de chauffage dans les chaumières
je leurs rend hommage, d’aller au charbon pas temps de chomage dans les chaudière
le 8ème jour ne seras pas comme hier, le pardon chassera la colère
l’amour la haine, les rires les pleurs, le soleil le tonnerre
l’art et l’harmonie la money, par le sens des vraies valeurs
l’envie de se parler et pas de se dire que ce n’est pas l’heure
de partout on se prépare, participe et pars dans la barque de l’ascension
partage nos parts et leurs marques d’attentions
pour un grand parcours, avec un titre simple
c’est l’amour, notre issue, issus de tous les livres saints
pas d’argent pour s’envier, par gentillesse souhaiter la santé,
même sans pieds traversant les sentiers
dansant fièrement, à l’aise dans nos vêtements
bêtement, s’embrassant vraiment honnêtement
un traitement d’égalité, un débat d’idées
plus de parité pour moins de précarité
un pure soulèvement, dans les consciences, du bon sens
de l’amitié de qualité qui dure, de la confiance
soit on espère, on reste bête, on laisse place au chagrin
chaque année souhaitant une suivante meilleure sous le blanc sapin
matraquer des idéaux se disant que ce n’est que du baratin
faut que notre espèce se respecte dans l’espace de chacun
que tu sois en guenilles en costar ou en baggy,
des anonymes au stars, tout le monde fera preuve d’empathie, dans la marche
nous arrêterons de jouer les barges pour des peccadilles, abat la rage,
nous réduirons les marges pour remplir les caddies
appréciant chaque jour comme un tour de manège
de la chaleur du soleil à la fraîcheur de la neige
le meilleur choix tel un stratège, depuis le petit dèj
c’est de croquer la vie à pleine dents avant qu’elle ne s’abrège
comprend que pour que la fleure pousse il faut aussi qu’il pleuve,
alors tu seras prêt à voir la fatalité comme une bonne épreuve
des larmes de joie lorsqu’un proche rejoins le seigneur,
que ce soit l’heure ou pas les bons payeurs partent pour des jours meilleurs
brise tes peurs, avance et vise sans être effrayé,
relativise, positive, sous l’emprise d’un rêve réveillé
j’ai mis toutes mes forces dans cet album, dans ta paume de mains
ton 8ème jour ne seras pas comme hier pas comme demain
Narf8
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2. |
BESOIN (prod CERKY)
03:50
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BESOIN (FR)
J’ai besoin d’air, histoire d’aérer mes poumons, d’la terre et d’la mer pour voir clair dans c’que nous voulons faire
De l’odeur d’la ferme, des grands espaces de glace ouvrir les cages des zoos, que j’me casse, besoin de plage de sable et d’h2o
Besoin d’un verre, de glaçons et paillE, de l’haya sur la playa, de l’alcool autant qu’il faille
Au diapason contre le ras l’bol et ses failles, quand j’en ai mare, qu’les idées sombres et folles cours dans ma tête comme d’la marmaille
Besoin de toi depuis un bail, l’ami qui me taille qui m’écoute et qui me manquE
Tant que sont loin nos funérailles, restons sur les mêmes rails, pour que nos trains quotidiens, tiennent la route et remontent la pente
Besoin d’apprendre à prendre, la vie du coté tendre, entendre les autres avis, autrement me défendre,
Contre les miens pour les causes pures et fendre les liens de mon coté obscure de l’entre, du centre de mon ventre
Besoin de m’excuser même envers des ex muses et d’expulser c’t’ulster dans un texte révulsé
Sans prétexte rusés, j’accepte mes tors les plus abjects, usée d’abusé, d’accusé la je sait qu’tu l’sait
Sans mes petits repères, j’me perds dans une vie de merde, sans mari, sans fils, sans père
J’ai b’soin de femme, de fille, de mère
De plaire, d’éduqué, de rendre fière, de construire même avec des pierres, de r’tourner toute la terre avec bravoure et un amour de fer
Enivrant, d’écrire sur le divan, besoin que mon son tourne a mort pour m’sentir vivant
De décrire des décors kiffant, te délivrant, du manque de confiance en toi de délires flippants
Parfois besoin d’une dynamite pour exploser la tyrannie, des besoins de bases exposées dans une simple pyramide
Survie, sécurité, appartenance, estime, accomplissement, y’a-t-il des autres besoins auxquels tu penses ? (11)
Je n’ai pas besoin de parler fort, mais clairEment, pour comprendre qu’les romans de ma vie se sont tous faits par l’effort
Besoin de plaire ? Nan, mais d’être moi, entièrement, j’évite de faire du tord, en attendant mon enterrEment fièrement, hors
Dehors c’est la loi du plus fort et de l’or, des porcs, je reste au bord du décor de leurs vies incolores
Pas besoin de colère ou de grave agression sonore, mais du nord de la pression des mots d’un père au regard polaire aux aurores
Pas besoin de psy mais de faire des ceaux-mor sincère, être mon propre justicier, moi je veux juste kiffer
Une sorte d’autopsie où mon vécu et mes efforts s’insèrent, ça sert j’en suis convaincu et j’ai pas b’soin d’m’en justifier
Yéah, tu comprend l’délire, dans mes dires la vie c’est l’pieds pas besoin d’mentir pour l’embellir
Ni d’la foule en délire, encore moins de pitié, à plus de 10 pieds sous la fosse est ta fausse amitié
Pas besoin d’tes galères, j’en ai assez moi-même, la semaine, juste à voir ou l’salaire fin du moi mène, han !
Pas l’air mais je suis fatigué de trop dosé, de bossé 2 vie en une et d’osé croire qu’j’n’ai pas b’soin d’me reposé
balancE si ta mieux à proposer, sinon remballe ta nonchalance, pas l’temps d’causé moi faut qu’j’avance
Posé, quand l’temps s’arrête et me déchire, pas besoin de drôles de drogues pour réfléchir et fléchir
Choisir mes actes odieux, ou digne, pour dictée ma lignE de conduite de vie et sans m’en remettre au dieux
Dans un désert d’amour, sur mes dunes, pas besoin de femmes pour mes tunes, devant la lune, au pieux pas besoin de mille mais d’une
Pas besoin de profs ou de leçons, d’échec de catastrophes pour comprendre ce que les vrais valeureux sont
Mes strophEs se noient dans le son, avec un extrêmE soin
Rappé cet extrait, pas besoin de dire que j’en ai besoin (1+11)(1211)
NEED(ENG)
TIMING SUBTITLES « BESOIN »
BESOIN (need
I need air to fill my lungs, the earth and the sea to see clear through what we intend to do
The smell of the farm, icy wide open spaces, to open the cages in the zoos, to be off, I need the beaches, the sand and H2o
I need a drink, ice cubes, a straw, Some HAYA on the PLAYA, as much alcohol as we need
In line with the diapason even when I'm sick of it all and its flaws, when I can't take it anymore, when dark thoughts run through my mind like kids on a playground
I've needed you for ages. A friend to diss me, to listen to me, the one I miss
As long as the funerals are far, we stay on the same tracks so that our daily routines make sense and get us back on our feet
I need to learn how to catch the tender side of life, listen other’s advices, defend myself by other means
From my people, fight for beautifull causes and break bonds with my dark side, with the lair at the centre of my stomach
I need to apologize even to my ex muses and get rid of this ulcer by writing one raw text
Without cunning excuses, I atone for my most despicable wrong doings, weary of my abuses, accusing this or that, I know you know this story goes
Without my bearings, I get lost in a life of shit, without being a husband,son,father, I need women, daughters and mothers
To appeal to, to educate, to make proud, to build even from ruble, to turn over the earth with bravery and steel love
It's intoxicating, writing on the couch, I need my songs to blast like hell, to feel alive
To depict amazing sceneries which will liberate you from your lack of confidence and from your scary trips
Sometimes I need dynamite to blow up the tyranny of the basic needs trapped in a simple pyramid
Survival, security, affiliation, self-esteem, achievement are there any other needs you might think of ?
Bridge
2 :02 – 2 :06
Live exactly like you want, in your mind, without following some codes
I don't need to talk loudly but clearly to understand that the novels of my life were all created through hard efforts
Do I need recognition ? Nope, but to be entirely myself and avoid hurting people I proudly await my funeral
But, Out there it's survival of the fittest and the richest, pigs, I stand on the edge of the scenery of their colourless lives
I don't need to get angry or to acoustically assault, but I need the North of the pressure of the words from a father with polar eyes at dusk
I don't need to see a shrink to write sincere lines, I want to be my own vigilante, all I want is to enjoy myself
A kind of autopsy in which my memories and my efforts combine, it’s all useful I know it and no need to self justify
« Yeah », you get it right, In my lines life is a blast, no need for me to lie to make it better
Don’t need no ecstatic crowd, even less your pity, 10 feet under the pit is where Your fake friendship lies
I don't need to hear about your difficult times, through the week I have enough of mine, let’s see where the paycheck at the end of the month will drive, han
I know it doesn't seem like it but I'm tired of kicking, of working 2 lives in one and even saying that I don't need a break
If you have better lines to come up with bring it, otherwise take your nonchalance back to where it belongs, I've no time to chit chat I've got to carry on
Time stops, tears me apart, don’t need silly drugs to reflect or trip
I assume all my despicable and worthy actions will dictate my code of conduct without asking the Gods for help
In a desert of love, on my sand dunes, I don't need gold diggers, facing the moon in bed, I don't need a thousand but one
I don't need teachers or lectures, failures or catastrophies to understand where my true values are
My verses drown in the music with extreme care
As I spit this rap I don't need to say I need that
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3. |
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4. |
BAM BAM (prod CREKY)
04:24
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5. |
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6. |
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Le bal des nases..
quand est c'que j'arrêterais d'penser à moi, depuis ton départ
après mon choix de ne plus être siamois
de nos joies, j'en garde quelques parts, quelque part,
toujours ce poids quand elles parlent de de tout c'que j'apprécie en toi
j'men scie la voix, à crier à l'aide, au lieu d'en donner
mes raisons sont laides et mes tords sont si facile à voir
commE mes faiblesses, les deux m'font sortir d'mon rêve laiteux
raide, comme tout c'qui m'fait plaise et laisse le merdeux faire l'erreur
faut qu'je trouve le cran d'sortir du clan des grands qui glandent
des gentils glands, qui vendent des vies et s'ventent d'être vivant tant qu'ils bandent
des billets d'banque pour exister, travailler trop tard pour s'désister
me faire quitter car ça m'semblais risqué
des esquives des milliers d'planques, d'la négation, d'l’échappatoire
des révélations dure à croire, à boire et ça chaque soir
pour dévier l'centre de la gravité de mes non actes
et par m'asseoir sur les bons choix que j'ai oublié d'prendre
REF
l'histoire n'est pas parfaite, tant d'erreurs sur la piste de danse „ bienvenue dans le bal des nazes“
tant de remords par fête, de résolutions vide de sens „bienvenue le bal des nazes“
c'est pour les rois et pour les reines qui n'méritent pas leurs couronnes,
toutes les fois qu’j’ai pris les reines, en effroi sur la scène des sous-hommes
bienvenue daaaans le bal des naaaazes“
j’voulais rendre mon père fier, faire le bien, me plaire de rien
Être hyper clair, guerre voir l’enfer pour des frères demain
main’nant qu’interfèrent dix verres de vins, j’écris des vers de merde
Me perd, me plaint et même devient pervers devant des pairs de seins
d’en bas j’trouve le triangle à Maslow confortable
Où est mon estime face à c’que j’attache à mon beau portable
j’arrête d’penser à ceux qui ramassent l’eau non potable
Polluant la saine mienne avec mon sel de bain
c’est bête j’me devais d’être le …mec sec, qui fermes des becs
Dès qu’ça gonfle les pecs et qui crevais des pneus
check l’osmose et pose la tête de beuh, que j’explose le pète
Ne visant pas l’ciel rose mais juste teinte de bleu
j’ai cru au baratin de quelques potes malsains
Dans leurs hottes, le poids des fautes flottent tel des tat de parpaings
note que si ces anecdotes ne frottent plus le bout de ma glotte
T’en perds ton latin quand un matin la carotte te pose un lapin
au fond d’chacun il y a un os que les gens rongent
Les cœurs froids retournent leurs vestes et enfilent des tissus d’mensonges
il fallait qu’je danse dans l’ombre, que j’passe par des phases
Des moments sombres, des faux pas dans la ronde du bal des nazes
REF
l'histoire n'est pas parfaite, tant d'erreurs sur la piste de danse „ bienvenue dans le bal des nazes“
tant de remords par fête, de résolutions vide de sens „bienvenue le bal des nazes“
c'est pour les rois et pour les reines qui n'méritent pas leurs couronnes,
toutes les fois qu’j’ai pris les reines, en effroi sur la scène des sous-hommes
bienvenue daaaans le bal des naaaazes“
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7. |
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LE PLONGEOIR
1 – certaines questions sont faites, pour ne jamais avoir de réponses, la vie une conquête, toujours lointaine qui fait qu’on y repense
2 – les yeux dans l’ciel la tête sous l’porche à s’dire il faut de la tune, mais la meilleure des lampes torche éclaire la nuit mais voile la brume met la
3 – cervelle en marche et ton corps sur pause, tous des rêves en surdose et une fiche de paie pour arche
4 – c’est archi évident, on vis dans l’anarchie, de nos volontés on veut monter sans faire preuve de bonté
5 – mais même au sommet tu n’sauras ou aller, car la route est voilée, vois les autres décors mais les même nuits étoilées
6 – des trottoirs de sable, aux plages de bitume qui tue, on s’plaint d’sa vie dure, titube, mais on s’habitue
7 – si tu veux tenter le grand saut dans la p’tite piscine ou dans le grand sceau, faut du cran sauf si tu joues les difficiles
8 – à force de travail tout paie, pas forcément, faut du toupet pour tout gagner est tu prêt à tout perdre ?
Refrain X2
J’veux faire mes valises et plus m’canaliser, viser, m’battre contre moi-même et rivaliser
Au bout du plongeoir ouvrir les yeux m’fais baliser, méfis toi de c’que tu souhaites ça pourrait s’réaliser
1 – c’est là qu’tu peux passer un pacte avec ton passé et passé à l’acte 2, réagis agis et jacte peu
2 – faut un but un butin et les crocs, attention à l’aide, des escrocs qui scrutent le scrutin en scred on s’créé
3 – des opportunités, à l’abri on s’croit, soudés comme les apôtres, tous pour un mais pas 11 croix
4 – faut faire les choix, faire les bons, arrêter de faire les cons, faire les comptes, contempler la rive pour arriver à faire les ponts
5 – bon voyage dans la vie réelle, pas d’auréole et d’halls dorés, d’eldorado, t’es pas adoré d’elle
6 - à dos des adolescents, tu deviens mature laissant les ratures pour la nature des vrais fardeaux naissants
7- et ça seras dure, te connaissant moins qu’tu le croyais, trois solutions, marcher sur l’eau, savoir nager ou s’noyer
8 – pour que vous voyez qui je suis, faudra m’nétoyer, j’me colle à la tâche, locataire d’un avenir en retard de loyer
Refrain X2
1 – pour un job, pour une femme, pour une promesse, une gloire, ton histoire, tous les soirs, tu progresse, gros stress
2 – mais faut cravacher, rabâcher, s’arracher pour ravager, s’attacher doucement pendant qu’les autres s’pressent
3 – en pleine mutation de comportement, tes compères te manque, t’es plus dans l’même compartiment, ta changé de réputation
4 – le moine a changé d’habits et d’étable, nouvelles règles établies, respectables, certains ont même changés d’avis sur ta vie
5 – ravis mais il y comme vide habituel, résiduel, plus les mêmes saveurs, les mêmes rituels
6 – nouvelle carrière, bannière, pas de pas d’marche arrière, car hier se plaignait de l’autre côté d’la barrière
7 – confiance limitée, doutes illimités, probabilité d’baisse d’habilitées et d’stabilités
8 – j’m’étais pas fait à l’idée, que mon taf serait validé et que j’devrais affronter ma réalité
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8. |
NARF8 (prod NASTY NARF8)
04:24
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NARF 8
Ref :
Tu veux savoir qui je suis et ce que je fais ?
Qu’un mec simple aimant ces re-fré voulant rêver pour de vrai
Chaque jour je fais de mon mieux, à peu près
Je vis sans bluffer j’espère crever sans regrets
1_ Pourquoi je rap revient à dire pourquoi de vis, tel est ma vision
Plus qu’un hobbie, une ambition, plus qu’une mission
2_ Ma feuille est plus qu’une copie, les mots sont comme des potions magiques
Quand s’agitent mes émotions
3_ Ce n’est pas comme si je n’avais rien d’autre à faire que pondre des pulsions contre,
L’érosion amer, quand tout va de travers et même quand
4_ Tout est rose, que le doute est posé loin, attaché,
L’envie de partager toutes ces choses
5_ des cortèges de causes, des bonnes et des mauvaises s’opposent
on cause, on pose les notes comme prothèses
6_ que les accords vous protège, des désaccords, des hypothèses,
croquer la vie, devenir obèse de joie même quand le fardeau pèse
7_ plaisant de manier la langue française, le temps en parenthèse
par quiconque, partout et même en charentaises
8_ pouvoir être, le maître de son monde quand ça part en 16
décrire par l’écris les cris que les parents taises
9_ test 1, 2, lève, la main et bouge la tête
comme un gamin tant qu’il te reste pleins de rêves
10_ et qu’on s’élève à l’école de l’humain éternel élève
pour mes frères aux cœurs ouverts, je ne peux fermé les lèvres
11_ berner les faibles, mais du bonheur pour quand ça part en vrille
un décodeur pour faire honneur en ce pourquoi nos parents prient
12_ et si ta pas compris le narrateur amateur te traduit
un vrai rappeur doit produire de la chaleur à tout prix même gratuit
13_ je m’appuis sur toute sorte de sentiments quelconques
le jour et la nuit pour faire le con ou par envie de changer le monde
14_ pour l’anonyme la scène, pour le don, l’apprentissage
pour les bons et les pas sage, une trace de mon passage
15_ à l’age du laitage, pour rigoler j’ai fignoler des pages
pour la gloire et voire des filles miaulées à l’étage
16_ mon langage s’engage par espoir de ce que les gens sont
pour le hip hop que ma voie à choisie la chanson
ref :
comment je vis revient à dire pourquoi tu m’aime ou bien le contraire,
fait de joies, de peines, comme tout mes confrères de la race humaine
chaque jour je mène un combat contre moi-même
dans mon arène la vie est reine depuis la vingtaine
je passe, mon temps à rêvasser, à effacer le négatif
à me dépasser dans le taf, dans mes impératifs
qui s’entassent, je trouve toujours les jours trop cour, exposé
à bosser le teint pâle des valises sous mes yeux explosés
quand j’ai du temps j’en donne, rien est acquis dans la vie
et c’est ce qui la rend bonne, j’aime le défis donc je me cramponne
je chantonne et les dictons déplacés je m’en tamponne
combatif, j’apprend à passer du petit con au grand homme
pour les miens, pour mes proches que je ne voie pas assez
trop ambitieux, je rêve d’immenses édifices
de ressentir mes poches, d’un futur matelassé
d’être un bon exemple pour les yeux de mes petits fils et ceux qui me supporte
sans artifices avec mes frères, mes potes, on fait en sorte de se plaire
et faire du hip hop m’a ouvert des portes
changé de décors et j’aurais tord de me taire, car rapper me redonne la pèche
comme le bord de mer et empêche que le verre déborde
j’aime qu’on me dise que ma disserte est forte, qu’on se serve de mon disque
à mille en concert dans une ville déserte et morte
pour que t’oublis ta misère, le fond de mes viscères s’exporte
quand je chante je sais à quoi ma vie sert
si demain je pars, dites moi qu’est ce qui va me succéder ?
à par ma voix faut que je donne le meilleur de moi sur ce cd
la première fois, j’ai su que c’était cela
ma voie donner ma vie pour toi et même dans l’au delà
pour l’instant loin de là, vivant je compte mettre à profit
mon vécu, comme un prof’, j’écorche la prod’ jusqu’à que ma gorge s’atrophie
pour ceux qui méritent des bonnes baffes et les braves qui taf(fent)
ma vie, celle de jérôme schaaf et celle de nasty narf
8…
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9. |
SEUL (prod CERKY)
04:06
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10. |
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Je débranche
1_ Je suis heureux, bien que blanc et pâle, passant mes deux mains dans mes cheveux
Palpant calmement mon encéphale
2_ La sensation que la douleur mène une escalade sans égale
Pas d’bleus, pas malade pourtant j’ai mal
3_ En rafale, je subis la pression, des gens qui m’entourent
L’impression que leurs preuves d’amour sont des agressions
4_ Anormal, je me pose tant de questions
Cherche les réponses ailleurs que dans toutes leurs foutus versions
5_ Pensant même que la folle est la bonne, dans l’alcool et la drogue
Pardonnez moi d’avoir déjà frôlé la morgue
6_ Je m’enfonce encore et encore, dans ce couloir fou de la mort
Ce trou noir d’où l’on sort qu’à force de l’vouloir fort
7_ Ce n’est pas banal, pas juste une petite crise
Un silence dans le bruit, un dérapage, un pneu qui crisse
8_ Etrange est la brise quand ma vie veut s’faire la malle
Avant d’finir dans l’canal, man, je dois débrancher la prise
1_ Quand toutes les batteries sont vides
A bout de force à deux doigts de me voir petter une pile
2_ Quand les questions me foudroient, que l’éléctrique atmosphère
Me mène tout droit en enfer, je n’sait plus quoi faire
3_ quand j’ai du MAL à savoir qui je suis
Que je fais du MAL que j’en perds mes appuis
4_ Sous l’emprise de ce climat étrange qui me brise
Avant de lâcher prise il faut que je débranche…
1_ Je sens que je n’ai plus le contrôle, faiblesse mentale
Je perd les pédales, ne tiens plus la route dès qu’j’en parlE
2_ M’emballe pour keudal et remballe les gens salement
Balançant un ballet de drôles et folles balivernes bancales
3_ Je nage en plein délire et laissE faire l’orage
J’endommage mon entourage que blesse ce personnage
4_ De mes propres réactions noires je suis un otage
Quand je foire le pilotage, parfois je deviens sauvage
5_ De rage je peux devenir cinglé, barge
Trembler d’emblée t’épingler, t’étrangler contrE mon plein grée
6_ Ouvrez ma cage que je puisse y rentrer
A défaut de rester sage ou de m’auto-démembrer
7_ Je rêve de tourner la page, de ne plus nuire ou faire de peine
Je m’engage à fuir même celle que j’aime
8_ Lâche, j’ai longtemps cherché les causes de mes problèmes
M’inventant des solutions en créant des poèmes
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11. |
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FRUITSTYLE
1 - mc-tron, le zest de folie pure qui va se propager, the best, personne en reste, des textes mures pour mes potes âgés
2 – des 16 dures et engagés, 3 tonnes dans les joues, enragé, la crème haut comme trois pommes et toujours dans les choux
3 – mais rendez-vous, au lieu d’faire les vé-ner, en jeans délavés sur la pochette d’vos navets navré c’est d’la vrai merde
4 – une belle brochette, un crew, toi et tes cons d’potes ? J’ai un creux ramène ta fraise j’ai la pêche pour t’mettre en compote yo
5 – aucune phase bête, ne passe mec, on dit quoi ? Fait pas l’steak, si tu comporte qu’un p’tit pois sous ta pastèque
6 – avec ta dégaine d’asperge, narrateur en ton-car, j’en fais mon 4 heure, car, j’ai épluché ton cas
7 – t’es bon qu’à, te viander mon gars ou à faire fuir un reuf, à manger mes s’melles en cuire ou aller te faire cuire un œuf
8 – quoi d’neuf ? ca parle toujours de douilles, de meufs qui mouillent, de teufs, de couilles, de keufs dérouillés, c’est mc – tron et les autres mc- trouillent……yyyyaaaaaooohhhh
Refrain X 2
Bouillon de culture pour les affamés, trop de quiproquo de propos durs à avaler
Des fruits et des légumes en pagaille, acclamez, mc – tron pour un fruitstyle
Mc – tron d’arbre, pour les fillettes hardeuses, le type là dans l’écran qui met les p’tits plats dans les grands
2 – marre de celles qui font les pucelles à la diète, c’est pas ma tasse de thé, la chasteté des p’tites pétasses au faces de pets
3 – pas dans leur assiette et pas un verre d’alcool, peau matte couleur tomate avant d’passer à la cass’role
4 - que j’dois cuisiner, sur la corde raide, fais pas la belle, ta un corps de rêve t’es pas un cordon bleu c’est pas la peine
5 – yé, 1, 2, 3, j’suis à deux doigts du pot de confiture et d’y mettre deux doigts
6 – de cracher dans la soupe mais tu peu m’croire si tu coupe mon artichaut on va te r’voir avec un œil au beurre noire
7 – me demande pas si t’es la seule tu n’auras qu’une fourchette, ou un râteaux et en cadeau du jus d’courgette
8 – l’amour c’est pas d’la tarte c’est la fin des haricots, alors écarte les cuisses que l’cuistot puisse te farcir l’abricot….euuuhhhahhhh
Trompette
Bridge (beat sans snares)
Refrain X 2
1 - Mc – tron rappeur sans carottes, à leur goût trop hot, étant donné que tôt ou tard, la moutarde leur monte au nez
2 – j’ai fredonné que j’balancait la sauce, sans états d’âme, la mayonnaise à pris, depuis mon avocats, leur met des bananes
3 – sale époque, j’suis gavé d’la recette des porcs, sucrant ton permis avec des prunes et des amandes salées
4 – y’a plus d’heure pour faire son beurre sur la part du gâteau, à quand l’cadeau de 100 patates pour les restos du cœurs
5 – coco, si t’avale leur flan c’et tes oignons, mais n’oublis pas que pour du blé ces cornichons pourrissent jusqu’au trognon
6 - des fayots défaillants et faisant croire au feuilleton, pour pimenté leur salade de poireaux ayant choppé l’melon
7 – pas d’ultimatum je nene vais pas croire en eux, tant pis pour ma pomme mais jamais je n’couprais ma poire en deux
8 – je m’comporte comme un légume et ça porte ses fruits, un texte cru une prod en bouillis et c’est du tout cuit….aaaahhhhh
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12. |
BONUS FREESTYLE SOLDAT
02:24
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1_ Voit les grands de ce monde, quand les clans se fondent les glands se plombent
Et en moins de 30 secondes l’écran se bonde
2_ D’étrange bombes, à la télé, trucs de fêlés les tanks comblent les délais
Emmêlés dans la mêlé même les temples tombent
3_ appelé à donner l’exemple même dans des amples tombes
Comment épeler les plaies en boucle quand le sample pompe
4_ on a la rage, mais t’inquiète un jour ils ramperont
Faut juste que les barrages pètent et que les rampes rompent
5_ leurs magouilles accadabrantes font d’eux d’accablante honte
Quand nos cœurs trembles aux usines d’encombrante fonte
6_ même si mes neurones sous le chanvre fondent
Mon bic un genre de sonde, contre ce que les majors qui vendent pondent
7_ prend le carrosse pour la charmante ronde de rats
Et ta cabosse cabossée tournera comme une jante ronde
8_ une bande sombre de tendre zombies
On bifurque plus durs, que de menaçantes ombres
9_ tout ce qui me hante sombre, j’ai eu tant de leçons
Je tente le saut, encore puceau quand j’ai dit « ça me tente le son »
10_ avec ma bande de cons, les pendules qui pendent comptent
Faut te rendre compte que pour monter la détente compte
11_ depuis j’arpente le front, après la pente le fond
Du gouffre, c’est dur je souffre, mais je ne vais pas tendre le front
12_ faut prendre ce qu’on à prendre et fendre le pont des différents
Se remordant ce que nos cendres sont
13_ devant le peloton c’est la desh, je vais à la pêche de fresh
J’augmente le ton, mais pas pour te vendre le thon
14_ sincère quand je conte, ma vision ou ma mission mec
Soldat, ne peut pas se solder de 50 pompes
15_ j’ai laissé mon âme ardente fondre, pas qu’pour des belles plantes blondEs
Souvent joyeux mais parfois l’ambiance je plombe
16_ la victoire n’est pas qu’avant le gong
faire n’importe quoi m’libère c’t’hiver je me lance dans la vente de tongs
17_ beaucoup se vantent de leur grande trompe
mais quand on s’remémore les bonnes actions leur mémoire d’éléphant se trompe
18_ faire semblant me gonfle, quand ma partie souriantE ronfle
j’ai le visage triste comme le temps de Londres
19_ voit c’que le temps te montre, croque avec des dents de lion
c’est vrai que la vie d’angE ronge, mais moins qu’les plans qui sentent le fion
20_ il y des frères qui planque leurs ongles
les miens ont le sens de l’amour, encore plus depuis qu’il leurs manque leur oncle
21_ calcul pas ceux qu’on la langue longue
leurs blessantes ondes quand les histoires médisantes grondent
22_ certain disent qu’il n’y a que l’perdants que contente le bronze
j’pense que non, les médailles d’or dans ma chambre bronzent
23_ c’n’est pas juste avec notre argent que les banques jonglent
sortons dans les rues ce soir y’auras d’étranges tronches
24_ des preuves de bravoure des mélanges de punchs
j’veux me noyer dans l’amour car chaque fois que la haine se penche je plonge
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13. |
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LE REVERS DE LA MEDAILLE
1_ Parce que toutes clartés créent de l’ombre, pas de victoire sans défaite nan ?
On à envie de voir la rareté et de l’avoir quelques secondes
2_ Concrètement, marquer de son nom plus qu’à la craie sur des vêtements
Car entre la réalité et son reflètement il y a deux mondes
3_ On vit trop pressés de peur
De louper ce qu’on déteste, trop tôt on se met à nue à l’aise juste pour se prendre des vestes
4_ Et vu que les pulsions sont gourmandes, la raison bouffe les restes
L’amour est malade car on baise sans se protéger le cœur
5_ A chaque heure, on avance d’une décennie bien fade et quand le sexe coule à flots
L’image de la mère devient vague
6_ L’engagement est une modeste bague,
Du préambule à l’épilogue qu’une grotesque blague
7_ Quand la monotonie vient juste après la drague
Avant la lobotomie des images et le mot sodomie
8_ Qu’on divague, de folie qu’on s’encrasse
C’est pour ne pas voir le fond des yeux qu’on les fermes quand on s’embrasse
9_ Écoute les soss qui parlent d’amitié à toutes les sauces
Puis à bout de pesos comme des gosses un jour se désossent
10_ C’est le revers noir d’une jeunesse précoce
Matraqué de violence, normal que la morale à des bosses han
11_ Le futur assomme et les plus durs assument
Certaines personnes se façonnent même d’erreurs pour ne pas que t’en fasse une
12_ Même s’il est vrai que la lumière rassure
Il se peut que la forte brillance de la chaleur humaine te consume
13_ Sous les spots l’âme de glace se met à fondre, par
Des pyromanes qu’allumes la flamme à coup de foudre, car
14_ Démunis de dé à coudre,
Une étincelle sur des larmes de poudre et là le feu de joie s’effondre AHRGH
15_ Leurs espoirs est sur ton torse, pas de place pour les erreurs
Il faut que tu le fasse sans perdre la face ni le revers
16_ Des certitudes de toutes les tailles qui ne font que hisser le doute
De miser le tout sur des médailles si lourdes qu’elles peuvent briser le cou, wai
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14. |
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LA BELLE ET LA BETE
1 _ encore une soirée fini seul donc j'viens te voir ou est-ce l'inverse?
Toi celle qui me berçe quand j'abandonne de belles histoires
2 _ ma puce, est partie dans la détresse,
ça foire car je n'donne pas plus que de l'éspoir sauf à toi ma maîtresse
3 _ on s'est connu peu avant mes 13 ans,
j'aurais pu être heureux mais je préfere te plaire quoi
4 _ j'vai pas faire le fièr, trop peureux de perdre ce r'père
toi qui me transpèrce et me rend encore célibataire à présent
5 _ la vie réele j'la laisse, quand l'rideau s'abaisse ça pèse
comme ne pas savoir si on est du bon coté d'la laisse
6 _ le malaise caresse ma sagesse après la baise
quand je délaisse la raison pour toi la déesse qui m'appaise
7 _ sale opportuniste, tu m'drague quand j'suis au plus mal, au plumar
tu me hante et me rend triste et c'n'est pas l'but
8 _ pas juste une histoire de futal mais bucal, un tour de piste brutal
c'est iréfutable, je t'aime sale pute
REF
on se connais depuis tell'ment d'années,
celle qui m'ensorcelle et me fait planer tel un oiseau sans ailles
je suis condamné à me faner dans ses ficelles,
flâner dans l'iréel pour l'avoir profaner
9_de la déconne t'es devenue mon rêve absolu
l'écôle? Une étape soluble dans un verre d'Absolut
10_ Vodka, pour l'inspiration et pour te plaire j'ai pris des drogues
je t'ai offert des vers pendant qu'tu voyais d'autres gars
11_ moi j'n'ai pas d'mots crus, ou que très peu
dans mes citations quelques moqu'ries, j'retranscris ma méditation
12_ alors qu'un tat d'faux culs recrute ton exitation
car ta crus à leurs usurpation de la passion dans trop d'cas
13_ fautes grave, comme les gangs bangs en grande bande, casque sur la tête pour mieux t'entendre
14_ ça parle de beat, de bandante jolie Mélodie indépendante, de vente lente
parce que sur maquette j'avais des paroles tants tendres
15 _ où ça te mène ? De m'traiter comme du composte
à prendre le Thé chez c'photographe qui n'mérite que d'la Haine
16 _ sois brave pour ce bon poste, marrante, simple, droite, j'connais la chanson
faut tourner 45 fois
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